« PHOTOGRAPHIER, C’EST METTRE SUR LA MÊME LIGNE DE MIRE LA TETE, L’OEIL ET LE COEUR »
Henri Cartier-Bresson.________________________________________________
Mon expérience avec la photographie a débuté voici une cinquantaine d’années. Dès mes premiers rouleaux, j’ai opté pour le noir et blanc, et mon premier agrandisseur a suivi de près mon premier 24×36, argentique bien sûr.
Formation classique dans un photo-club dont je deviendrai le président dans les années 70. Démarche plastique « lyrique », avec pour objectif la production de LA photo qui fait mouche. Grand angle écartelé, contraste, masquage, grain poussé. Rien n’est trop pour épater le spectateur et le conquérir. Références prises chez Jean Loup Sieff notamment. Participation aux concours nationaux non sans succès.
Mais bientôt, la « formation devient déformation, recettes et maniérisme.
A force de chercher les « effets », le constat s’impose :
« Les effets, ça fait de l’effet …pas des photos »
Soucieux de m’exposer à de nouvelles influences, je me rapproche et adhère au renommé Club des 30×40 de Paris. L’accueil de mon travail est réservé dans un premier temps, notamment lors de ma première présentation de paysages charbonneux. Il faut revoir la copie, couper le cordon avec l’écosystème amateur. Découverte des séances ou se mêlent des limpides digressions historiques et esthétiques de Jean-Claude Lemagny, et les présentations de photographies plasticiennes d’auteurs reconnus.
Après un délai de viduité nécessaire, pendant laquelle j’apprends des autres, je reprends une production sous de nouveaux attendus, avec pour fil rouge la constitution de séries. Narratives ou thématiques inspirées de Duane Michals, puis ainsi que des paysages urbains sobres à la Gabriele Basilic. Cette période sera marquée par la réception du grand Prix des 30×40.
Aujourd’hui, disposant enfin de temps, j’entreprends une carrière de photographe plasticien qui me permet de réaliser les projets construits mentalement depuis des années. Les thèmes développés mettent en scène les Eléments, et en particulier l’eau, sous des aspects naturels, ou animés d’artefacts. Il s’agit de séries et de performances, simples ou scénarisées. Les références puisent chez Bachelard, en particulier « l’eau et les rêves » , « l’air et les songes », ou « psychanalyse du feu ».Expositions :
« Trans » 2023, Galerie Une image, Saint-Etienne
« Découvertes » 2024, Galerie Vrais rêves, LyonProchainement (mars 2025)
Galerie L’oeil écoute, Lyon
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