(Mise à jour du 30 octobre : l’exposition est suspendue)
Evelyne Rogniat expose au Hangar 717 du 16 octobre au 8 novembre 2020
Inauguration et rencontre avec l’artiste le samedi 17 octobre de 14h à 19h
« Rôdant, boîtier à l’oeil, je cueille des fragments du monde qui me font signe : humains dans leur élan, statues, anciennes photos, objets à l’abandon, constructions, nuages, végétaux, jeux de l’eau et du ciel…
Longtemps la fidélité à ce moment a été la règle : ne rien retoucher, ne rien
transformer.
Aujourd’hui je photographie puis je fais des images : ces fragments collectés se rapprochent, font série, se mêlent ; ils sont les matériaux d’une écriture.
C’est pour moi la manière la plus juste d’être fidèle à mes images intérieures, imaginaires ou lambeaux de mémoires, mouvantes comme des mirages. »
Evelyne Rogniat, Membre de la MAPRAA, MDA et SAIF
evelynerogniat2.blogspot.com
Préface à « Rechercher Jeanne Marie », édition Jacques André 2018
« Rien ne disparaît totalement, ni la mémoire, ni le besoin de connaître, ni l’opiniâtreté.
L’oubli venu des secrets de famille laisse ses signes et ses traces.
Avec pudeur, finesse, attention soucieuse, Evelyne Rogniat rend à l’oeuvre d’art une de ses fonctions : enquêter, témoigner, pérenniser. Elle porte sur Jeanne Marie son regard de petite-fille, d’artiste, de femme. Photographies couleur sépia, vieux documents, collages délicats, passages de vie, souvenirs rouillés, une bague de fiançailles, écritures anciennes, symboles terribles redécouvrent le passé. »
Présentation d’exposition « Trois femmes dans un château » à Morsang sur Orge / 1993
« Evelyne Rogniat organise en séquences des unités pourtant parfaitement autonomes ; elle les fait aller par couples, par trios … Elle fait circuler des correspondances et jouer des convergences, elle associe ou réincorpore des formes. Elle stimule ainsi notre émotion et alerte notre raison, en nourrissant notre besoin mystérieux et jamais assouvi de la répétion de quelques figures (…) un alphabet des formes enfouies pour exprimer
l’indicible du désir (…)
André Ottavi